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Existe-t-il une solution au burn-out?

Avez-vous entendu parler du “congé respiration” chez Orange ?

Depuis 2022, les salariés d’Orange qui ont au moins dix ans d’ancienneté peuvent bénéficier de ce congé de trois à douze mois, en percevant 70% de leur salaire. Cette initiative vise à permettre aux collaborateurs de revenir plus motivés.

Lors de ce “congé respiration”, les salariés d’Orange peuvent suivre une formation, se reconvertir, s’engager dans une association, faire du bénévolat, prendre du temps pour soi.

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Le burn-out est devenu le mal du siècle! 

Les salariés se sentent épuisés, difficulté à concilier vie pro/vie perso, surmenage, perte d’énergie.  Qui n’a jamais entendu dans son entourage la fameuse phrase “ Je suis sous l’eau, je vais y passer ma soirée

Et si on osait sortir du schéma de carrière tout tracé que la société nous impose? Prenons le temps!

Étudier –> entrer dans la vie active –> acquérir des responsabilités au fil des ans –> atteindre la retraite tant attendue et méritée. Et si ce chemin de carrière n’était pas l’unique trajectoire? Et si d’autres horizons étaient possibles ?

Un exemple concret vaut mieux qu’un long discours

J’ai personnellement une amie proche qui a fait le choix d’effectuer un congé sabbatique de plusieurs mois. Elle subissait un rythme éreintant dans son travail et une pression constante. Mon amie est du genre bulldozer, quand elle est lancée elle va jusqu’au bout sans forcément écouter ses signaux d’épuisement.

Cette pause a été salvatrice pour elle. Elle a profité de cette période pour avoir un autre rythme, pour faire tout ce qu’elle n’avait pas le temps de faire lorsqu’elle était la tête dans le guidon. Notamment elle a profité de cette période pour partir seule aux Etats-Unis sans programme défini.

Ainsi ses journées étaient donc rythmées par ses envies du moment. À l’issue de ce congé sabbatique mon amie est retournée au travail en ayant rechargé les batteries. Cependant l’appréhension de retomber dans ce rythme néfaste pour elle était bien présente.

Elle a su tirer les enseignements de cette expérience en prenant conscience que son temps est précieux et son énergie n’est pas inépuisable.

Quelles leçons en tirer?

La démarche de mon amie n’était donc pas une “errance active” au sens où elle n’a pas profité de ce temps pour créer une entreprise ou développer une association. Il s’agissait davantage d’un temps d’introspection, d’une prise de recul nécessaire pour faire des ajustements dans sa vie professionnelle.

Contrairement à mon amie, le congé sabbatique ne se solde pas forcément par un retour à son poste. En effet lorsque le besoin de souffler vient d’un questionnement sur le sens de son travail, très souvent l’issue sera la rupture de contrat.

Cette conséquence démontre la nécessité de régulièrement faire son introspection et de sortir du mode pilotage automatique pour se poser les bonnes questions. Il peut être intéressant de se faire accompagner à ce moment-là pour avoir un œil objectif qui va éclairer la situation.

En effet c’est tout le travail du coaching, de vous permettre d’avoir un autre regard sur votre situation.

Nécessité de poser un cadre

On ne choisit pas d’utiliser son droit à l’errance sur un coup de tête. En effet cela a des impacts financiers, des impacts sur l’organisation familiale qui sont à prendre en compte. C’est pour cela qu’il est nécessaire de prendre le temps de la réflexion en amont.

👉🏻Distinction entre droit à l’errance et congés traditionnels

La grande différence réside dans le fait que le droit à l’errance nécessite souvent plus de quelques semaines et s’étalent fréquemment sur plusieurs mois consécutifs.

Les entreprises aujourd’hui prennent de plus en plus la mesure du phénomène en proposant ces temps de pause à leur salarié (exemple avec l’entreprise Buffer). Le bénéfice est en effet gagnant-gagnant puisque le salarié revient reboosté et plus motivé dans sa mission (dans le cas où le salarié revient bien sûr !).

👉🏻Un début et une fin

Le but de ce droit à l’errance n’est pas d’être en errance toute sa vie. Un congé sabbatique ou un “congé respiration” doit avoir une période déterminée.

Que ça soit pour monter une entreprise, prendre du temps pour soi, il doit y avoir une prise de position, une action qui mette fin à cette errance.

Le but n’est pas d’être en errance perpétuelle tout au long de sa vie professionnelle sans objectif à atteindre, sans de mise en action. En effet cela risque de favoriser la déception et la frustration puisqu’il n’y aura eu aucune prise de conscience.

Ce droit à l’errance offre aux salariés la possibilité d’utiliser leur temps comme ils l’entendent et de faire ce qui leur semble bon de faire à ce moment-là dans leur vie en respectant leur énergie.

Alors prenez soin de votre temps, il est précieux 🎈

Si ce sujet fait écho en vous, n’hésitez pas à me laisser un commentaire ou à me contacter directement pour qu’on puisse échanger sur vos besoin😉

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